Sommaire
- Les extraits de tissus conjonctif
- Les extraits placentaires
- Les sucs embryonnaires
- Les extraits de peau
- Hydrolysats de protéines et acides aminés
- Extraits huileux de lipoïdes mammaires et huile de lipoïdes mammaires
- Sérun de cheval ou de jeune taureau et sérum de jument
- Extrait huileux de placenta
- Lysat d’Elastine
- Préparations phyto-biologiques
- Eau de mer
Les extraits conjonctif ou mieux, les extraits de tissus conjonctif prélevé sur les organismes vivants sont particulièrement indiqués dans les soins esthétiques des seins pour raffermir, redresser ou développer.
Les extraits de tissus conjonctif
A la lumière des enseignements fournis par les techniques de Filatof et de Niehans, certains laboratoires ont pu élaborer une méthode biochimique permettant de produire des extraits de tissus conjonctifs destinés à la cosmétologie.
Les éléments vivants étant transportés à travers la peau au moyen d’excipients particulièrement pénétrants, le sein reçoit des substances spécifiques actives pour la régénération de son tissus conjonctif.
Cet apport ne provoque aucun phénomène d’intolérance, ni aucun réaction de défense car les extraits sont des composés naturels et parfaitement dosés.
Ils possèdent la valeur stimulante qui est propre aux extraits tissulaires en général et relèvent le tonus des fibres conjonctives.
Les extraits placentaires
Agissant par stimulation cellulaire, les extraits placentaires donnent une bon résultat et sont inoffensifs.
C’est sous forme d’extraits spécialement préparés et incorporés dans un excipient choisi pour faciliter sa pénétration que le placenta humain ou bovin est utilisé dans les traitements mammaires.
L’action de ces extraits, écrivait, le Dr. Renaud, est toujours stimulante pour la peau et la glande mammaire. Jouant un rôle de facteur de prolifération et d’élément nutritif, ils contribuent au maintien de la plastique cutanée.
Les biostimulines des extraits placentaires peuvent être employés comme traitement d’entretien et comme traitement réparateur.
Ces extraits ont une légère action mammogène sur les petits seins. Rappelons qu’ils sont aussi des hydratants de la peau. Elles les absorbe avec facilité.
Les sucs embryonnaires
Actifs grâce à leur tréphones, inoffensifs et bien tolérés, ils sont recommandés pour leur valeur dynamogénétique en général. Ils semblent toutefois plus intéressants pour le visage que pour les seins.
Les extraits de peau
Moins utilisés que les extraits des tissus conjonctifs et les extraits placentaires ; ils présentent cependant un grand intérêt par la diversité des biostimulines qu’ils renferment et qui exaltent la vitalité de tous les éléments cutanés.
Hydrolysats de protéines et acides aminés
Les hydrolysats de protéines et les acides aminés sélectionnes sont des corps très différents des précédents.
Les divers extraits tissulaires apparaissent comme des agents de stimulation, alors que les hydrolysats de protéines et les acides aminés sont de simples, mais irremplaçables éléments de nutrition cutanée.
La peau ne se nourrit pas de lipides ; quels que puissent être ses besoins en corps gras, elle a, avant tout, besoin d’acides aminés pour se reconstituer des cellules neuves et assurer ainsi la stabilité biologique des différentes tissus dont elle est formée et qui sont tous de nature protéique.
Les hydrolysats de protéines représentent ces protéines partiellement dégradées ; les acides aminés représentent le produit de la dégradation totale des protéines. Les acides aminés les plus importants pour la peau sont : la cystéine, le tryptophane, la tyrosine, la méthionine, la lysine.
Mieux nourrie, stimulée dans ses diverses fonctions par les extraites tissulaires, la peau est plus apte à remplir son rôle de soutien.
Extraits huileux de lipoïdes mammaires et huile de lipoïdes mammaires
Les extraits huileux de lipoïdes mammaires et l’huile de lipoïdes mammaire sont le fruit de travaux récents. Obtenus à partir de lipides de glande mammaire, ces produits n’ont pas seulement l’attrait de la nouveauté ; ils répondent à un réel besoin.
Ils peuvent aider au gonflement des petits seins apportant à la glande ses lipides spécifiques, donc ceux qui présentent le plus de chances de ses fixer sur les cellules conjonctives pour former la trame graisseuse.
L’huile de lipoïdes mammaires est, plus que toute autre, recommandée pour le massage du buste.
Sérun de cheval ou de jeune taureau et sérum de jument
Ces sérum simples ou activés par des injections répétés de sang de vieil animal apportent à la peau des éléments nutritifs et des stimulines biogènes qui permettent de lutter contre la sénescence.
Le premier est considéré posséder un pouvoir réducteur, le second une action mammogène.
Extrait huileux de placenta
L’extrait huileux de placenta, associé à l’extrait huileux d’ovaire et dispersé dans l’huile de lipoïdes mammaires, forme un mélange harmonieux des plus intéressants pour le massage du buste, particulièrement à domicile — le traitement à l’Institut exigent des produits plus concentrés en matières actives.
A noter toutefois, car toutes les combinaisons sont possibles, qu’on peut même à l’Institut, pratiquer le massage du buste avec l’huile mammaire en la suractivant par simple addition d’extraits tissulaires huileux à moins encore que le sein ne soit d’abord échauffé et la peau hyperémiée par massage à l’huile mammaire et les extraites tissulaires ou les crèmes aux acides aminés appliqués ensuite sur une peau que l’afflux sanguin rend plus apte à l’absorption et à la nutrition.
Lysat d’Elastine
Le lysat d’Elastine possède une grande activité cosméto-dynamique. Il a été reconnu depuis longtemps au tissu élastique un rôle primordial dans la jeunesse de la peau, les affections pathologiques ou tout simplement l’âge, altérant l’élastine et sont ainsi directement responsables de la diminution d’élasticité des tissus.
Cette substance, dont la résistance est remarquable, est pratiquement insoluble et n’est attaquée que par un seul enzyme : l’élastase.
Préparations phyto-biologiques
Certains extraits de plantes sont utilisés avec succès dans les soins buste sous forme d’extrapones. Signalons, entre autres : l’arnica — le romarin — le houblon — le marron d’Inde — le millefeuille — la camomille. Ces extraits font l’objet de préparations diverses qui utilisent les pouvoirs des différentes plantes.
Eau de mer
Guy Allaire, qui a consacré à l’eau de mer un exposé dans Les Nouvelles Esthétiques et qui l’utilise en clientèle avec des résultats probants, considère ce produit comme une arme intéressante dans les cas de ptose moyenne et comme une technique très sûre dans les soins d’entretien.
L’eau de mer donne à la glande mammaire une certaine turgescence par voie réflexe, tonifie les muscles lisses et raffermit l’enveloppe cutanée.
Elle est riche, comme l’écrit Guy Allaire, en substances comparables aux hormones, la folliculine surtout et en substances actives encore mal définies, organique certainement, vraisemblablement aminées.