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Les soins dont la peau a tendance à devenir grasse. C’est le cas de la femme jeune.
L’activité des glandes sébacées
L’activité des glandes sébacées n’apparaît guère, en fait, avant l’âge de cinq à six ans? On a pensé, jusqu’à ces temps derniers, qu’elle augmente considérablement à la puberté, demeure importante ou faible durant l’âge mûr et décroît au fur et à mesure que la vieillesse survient.
D’après une communication de Jean Morelle au Synposium du Vieillissement cutané, en 1960, la quantité d’origine sébacée demeure stable chez l’adulte des deux sexes. Elle augmente chez le vieillard et diminue chez la femme âgée.
L’opinion général considérant que la sécheresse de la peau et son vieillissement prématuré sont Sous la dépendance de l’activité sébacée ne pas être valable.
On a souvent expliqué la sécrétion par une action des hormones sexuelles sur ces glandes.
Les femmes à peau grasse
C’est un fait connu que les femmes à peau grasse, sinon très grasse, ont souvent un dosage de folliculine élevé ; l’inverse se produit, parfois, chez les femmes à peau sèche ou très sèche. Le Dr Louis Moinson considérait, il y a un petit signe clinique d’insuffisance ovarienne.
Mais s’il est indubitable qu’il existe un rapport entre la sécrétion hormonale et la sécrétion sébacée, il est non moins certain que cette dernière peut être associée à d’autres troubles fonctionnels, les troubles hépatiques en particulier.
Leur influence sur la peau et les graisses cutanées ne laisse plus s’installer.
C’est donc un devoir pour l’Esthéticienne de demander à la cliente un examen médical, hépatique et endocrinien, puisque la peau participe à la synthèse des hormones sexuelles et intervient probablement dans le mauvais fonctionnement du foie.
Certains auteurs considèrent que la peau est un émonctoire qui expulse des déchets intestinaux.
Tout traitement médical visant à équilibrer les fonctions glandulaires et hépatiques sera d’un réel secours pour l’Esthéticienne dans les soins pratiqués pour rétablir l’équilibre cutané.
Lorsqu’on dit peau grasse, nous pensons automatiquement acidité et pH.
Revenons encore sur cette notion afin de mieux la préciser dans votre esprit.
Le manteau acide
Le manteau acide de l’épiderme se formerait par l’intermédiaire de différents éléments dont les principaux seraient les suivants :
- les acides organiques contenus dans la sueur
- les acides gras du sébum
- les acides aminés libres provenant de la dégradation des protéïnes cutanées
Utiliser des savons acides
Dans la plupart des ouvrages consacrés à l’hygiène cutanées on recommande, lorsque la peau est grasse, d’utiliser des savons acides. Certains affirment que :
- les peaux sèches requièrent un savon surgras
- les peaux normales un savon neutre
- les peaux grasses un savon acide
De ces conseils, nous pouvons déduire qu’une peau grasse est toujours en alcalose. Or, c’est absolument faux.
S’il est exact qu’on rencontre des peaux grasses qui sont en état d’alcalose, nous rencontrons aussi des peaux du même type qui sont en état d’acidose.
Le pH cutané, en effet, ne dépend pas de l’état plus ou moins gras de la surface cutanée, mais il est la résultante d’éléments très divers ; il est donc impossible d’assigner à un état ou à un type cutané donné un pH fixe.
Quel doit être votre comportement devant le problème de l’acidité et de l’alcalinité ?
Problème complexe, délicat, difficile à bien comprendre, vous ne parviendrez pas à le solutionner d’une manière pratique.
Vous devrez donc agir en vous basant sur le principe suivant : l’acidité étant l’état physiologique de la peau saine et normale, son manteau acide doit être respecté, conservé, rétabli par l’utilisation de préparations cosmétiques neutres ou acides.