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Au moment où la cosmétologie cherche aux sources mêmes de la vie, dans les embryons et les cellules fraîches, les moyens de redonner aux tissus la jeunesse et les attraits de son aspect, il n’est pas surprenant de voir les Bio-chimistes remonter encore plus loin et se demander si un important facteur de la régénération cellulaire ne devrait pas être recherché dans le milieu ancestral d’où sont issus tous les êtres vivants : la Mer.
La vie animale
La vie animale, apparue à l’état de cellule dans la mer, a toujours tendu, pour son haut fonctionnement cellulaire à travers la série zoologique, à maintenir les cellules composant chaque organisme dans un milieu marin.
Alexis Carbel disait que la peau normale, par sa face interne, est au contact d’un monde aquatique chaude, privé de lumière, où les cellules des tissus et des organes vivent comme des animaux marins.
Le liquide intérieur de l’être vivant que Claude Bernard définit comme étant la totalité des liquides circulant dans l’organisme, serait, par composition, le calque de l’eau de mer.
Non seulement, certains physiciens ont prétendu que c’est parce que le milieu intérieur du noyau cellulaire est le calque parfait de l’eau de mer que nos cellules peuvent vibrer.
Cette eau constitue un milieu idéalement récepteur et conducteur des ondes électromagnétiques captées ou émises par nos cellules. Et le Dr Roux de la Roque spacifie :
Avant la naissance de fœtus baigne dans le liquide de l’amnios, liquide salé, éminemment conducteur de l’électricité.
Eau de mer
C’est cette identité entre l’eau de mer et le milieu intérieur qui, après avoir incité Réné Quintin à créer le sérum qui porte son nom, attire actuellement la Cosmétologie vers l’étude et la création de produits de beauté à base d’eau de mer.
Son utilisation se justifie par la présence d’un nombre considérable d’éléments divers et d’oligo-éléments, surtout, dans un rapport quantitatif qui est le même, entre cette eau et le milieu intérieur.
Or, nous savons aujourd’hui qu’une dose infime d’un élément peut être indispensable à la vie. Les zéro et les virgules qui chiffrent nos dosages ne chiffrent aucunement, au point de vue physiologique, l’importance des éléments les uns par rapports aux autres.
Dans l’eau de mer, aussi bien que dans l’organisme, un sel de césium, par exemple, que révèle seule l’analyse spectrale, doit être considéré, jusqu’à preuve absolue du contraire, comme présentant une importance biologique égale à celle du chlore et du sodium qui constituent à eux seuls les 84/100 e des sels dissous.
Il y a toute une micro-chimie à peine commencée qui montre, à n’en pas douter, le rôle capital que jouent certains corps dans la vie, à doses extraordinairement réduites et à ces doses seules.
Les Cosmétologues fervents de l’eau de mer affirment qu’elle peut nous aider à maintenir la vitalité des cellules et à redonner aux couches profondes du derme et à la musculature une partie de leur vitalité perdue.
L’eau de mer utilisée pour des préparations cosmétiques doit être prélevée loin des embouchures des rivières et de tout égoût, dans la haute mer, à l’écart des routes maritimes. Sa pûreté est un facteur primordial.
Celle qui semble convenir le mieux en France est l’eau de l’Atlantique en raison de ses richesses planctoniques.