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Par quels moyens pouvons-nous éviter la déshydratation du stratum corneum.
Lorsque les facteurs atmosphériques entrent en jeu
- si la température est relativement élevée et si l’humidité de l’atmosphère est faible ou presque nulle
Vous pourrez empêcher l’évaporation de l’eau, qui se produit à la surface de la couche cornée, et lui éviter de devenir sèche et fragile en appliquant sur la surface une préparation renferment des huiles minérales et végétales, des silicones, des cires ou des esters d’acides gras.
Après l’évaporation de l’eau ayant servi à la préparation de l’émulsion, elle laissera un film lipidique continu.
- si , en hiver, malgré l’humidité relativement élevée, le stratum corneum a tendance à se dessécher à cause de l’atmosphère sèche des locaux d’habitation, conseillez à vos clientes d’humidifier l’air des pièces chauffées au chauffage central
Lorsque la sécrétion sébacée est faible et insuffisante
Lorsque la sécrétion sébacée est faible et insuffisante, vous avez pu constater que, d’après les travaux de Blanck, le sébum ne représente pas une barrière contre la déshydratation de la couche cornée. mais il évite la rugosité de la peau.
Une crème à base d’huile végétale ou minérale étalée en film continu empêche l’eau de s’évaporer.
Si la cliente est sensible à l’action des détergents
Faites remplacer le savon par des laits hydratants, et des détergents doux, physiologiques à base de protéol par exemple. Recommandez, après l’ablution, l’application d’une lotion hydratante, en compresse si possible.
A l’institut, on peut faire :
- réhydrater la couche superficielle par des pulvérisations et des masques et apporter à la peau des produits gras hydrophiles pour lui permettre de mieux retenir l’eau
- recouvrir la surface épidermique d’un film gras, également hydrophile, se substituant au sébum pour mieux la protéger
Le démaquillage
Procédez au démaquillage avec le lait démaquillant en évitant toutes lotions détergents. Les démaquillants présentés sous l’appellation de mousse, type mousse marine, des Laboratoires du Dr Renaud, semblent convenir dans ce cas. La pulvérisation chaude sera exécuter, comme d’habitude, avec une eau très pure.
Les manœuvres de modelage
Vous pratiquez des effleurages et des pétrissages doux, mais un peu plus rapides et un peu plus stimulants que dans le cas précédent.
On vous conseille de pratiquer ces manœuvres avec des crèmes à l’huile de torture, d’avocat, de germes de blé, ou des crèmes hydratantes demi-grasses.
Les manœuvres terminées, essuyer l’excès de corps gras avec une éponge mousseline imbibée d’une lotion aromatique.
La deuxième pulvérisation
La pulvérisation qui suit les manœuvres de modelage sera exécutée sous une pression modérée pendant trois à cinq minutes.
Vous utilisez une lotion hydratante.
Vous pourrez remplacer, dans ce cas, cette pulvérisation à la température ambiante par une vaporisation au moyen des appareils type Vapo-Star ou Vapozone, brouillards et vapeur donnant vraiment d’excellents résultats dans la réhydratation de la peau. La vaporisation sera pratiquée durant dix à vingt minutes.
Le masque
Les masques terreux ne sont pas indiqués chez ces clientes. Vous donnerez la préférence à des masques toniques, aux fruits par exemple, et hydratants du type plastifié des Laboratoires Labiana.
Si votre cliente dit avoir habituellement la peau un peu tendue et facilement irritable, vous pourrez avoir recours aussi aux masques d’amidon de maïs ou de fécule de pomme de terre que vous préparez vous-même en délayant ces poudres dans de l’eau très pure ou une lotion pour obtenir une pâle de consistance molle.
Déshydratants
L’emploi de produits désincrustation est à déconseiller, tout au moins pendant la période du traitement. Mais vous pourrez pratiquez, si vous le juger nécessaire, une désincrustation biologique ou végétale, de temps à autre, sans inconvénients.
Traitements électriques
On ne vois pas quel bénéfice peuvent tirer ces peaux d’un traitement électrique, à part la stimulation obtenue par le massage indirect de haute fréquence.
On a coutume d’appeler ainsi les manœuvres de modelage exécutées pendant que la cliente tient des deux mains l’électrode de verre à spirale métallique interne, branchée sur le manche porte-électrode de l’appareil de rayons violets, appelée électrode saturatrice.