Comme examen de la peau, après les loupes et mesure du pH cutané, il y a aussi la lumière de Wood.
Comme sous le nom de lumière noire, même du grand public qui admire ses étranges de fluorescence dans les cabarets à grand spectacle, la lumière de Wood est une certaine bande d’ultra-violets obtenue par un générateur ordinaire d’ultra-violets pui filtrée par un verre-écran.
Ampoules
Il existe actuellement sur le marché des ampoules qu’il suffit de visser dans un réflecteur monté sur un flexible métallique.
La lumière de Wood a la propriété de provoquer la fluorescence de substances ou de corps qui ne sont pas naturellement lumineux ou phosphorescents.
L’examen de la fluorescence trouve une application pratique dans de multiples industries comme moyen de vérification et de dépistage des fraudes les plus diverses
- huile
- tableaux
- pierres précieuses
- timbres-poste
- produits chimiques
- billets de banque, etc.
Les objets où la matière est falsifiée présentent une fluorescence anormale, par comparaison avec la fluorescence de l’objet ou de la matière originale de bonne qualité.
Des spécialistes parviennent à découvrir, d’après un simple changement de fluorescence, le défaut du produit qui est soumis au test de la lumière noire.
Son emploi n’a jamais été répandu en esthétique : on lui a reproché de ne pas présenter un intérêt pratique réel, mais exclusivement spectaculaire.
On n’est pas de cet avis, car si la lampe de Wood ne peut pas être tenue dans notre profession pour un appareil indispensable, elle peut nous fournir des indications d’appoint et confirmer ou infirmer une opinion ; ce qui est appréciable.
Les troubles de la pigmentation
Les troubles de la pigmentation, même s’ils sont invisibles à l’œil nu, ressortent d’une manière absolument spectaculaire et fournissent des indications utiles à l’Esthéticienne dans certains cas.
Par exemple : vous examinez l’épiderme d’une cliente et ne constatez rien d’anormal. Si vous la placez sous la lumière de Wood, vous demeurez, parfois, ahurie de voir tout son visage criblé de taches de rousseur.
Il vous arrivera d’apercevoir, sur le haut du front, le long de l’implantation des cheveux, une fluorescence différente de celle émise par l’épiderme de visage : il ne s’agit pas d’une dermatose mais d’un simple dépôt de produits de maquillage, preuve irréfutable que la cliente se démaquille fort mal.
Tout ceci n’a pas une portée considérable, bien entendu ; mai, on le répète, ce sont des indications d’appoint données par un appareil peu étudié encore en esthétique et qui pourrait se révéler plus utile si un chercheur voulait se livrer à une expérimentation rationnelle et très poussée.
Si vous faites un jour l’acquisition d’une lampe de Wood, ne poussez pas un cri d’étonnement lorsque dans un bijou recouvert de diamants certains prendront une couleur terne et si, dans la dentition de votre cliente, d’un parfait ivoire à l’œil nu, vous apercevez une ou deux dents sans fluorescence et noirâtres.
Gardez-vous de lui demander quel est le dentiste qui a exécuté un travail aussi parfait. Elle vous répondra, vexée, que ses dents sont bien à elle. L’utilisation de la lampe de Wood est très simple :
- la lampe visée dans le réflecteur, allumez-la et laissez chauffer chauffer pendant deux ou trois minutes
- obscurcissez totalement votre cabine pour bien percevoir les effets de fluorescence
- placez le réflecteur à 15 à 20 cm du visage de la cliente
- il est inutile de protéger les yeux par des tampons de coton des lunettes noires