Le liquide amniotique et les phytocosmétiques

Depuis quelques années Cosmétologues utilisent une substance qui possède un pouvoir eutrophique exceptionnel : le liquide amniotique. Mais il y a deux ans à peine qu’un grand Laboratoire Français a lancé dans le public une série de produits ayant pour base de ce liquide.

Le liquide amniotique

Le liquide amniotique, secrété par l’amnios, la plus interne des membranes qui entourent le fœtus, se trouve directement en contact avec sa peau et ses muqueuses dont il assure la protection mécanique, l’hydratation constante, la nutrition et l’élaboration.

Fœtus

Fœtus

C’est donc, dans ce liquide que se développe la vie intra-utérine du fœtus. On avait avait toujours cru qu’il était inerte et stagnant, destiné seulement à protéger le fœtus contre les chocs externes et à empêcher son adhérence avec les membranes qui l’entourent.

Or, il a été démontré qu’il s’agit, en fait, d’un liquide circulant, contenant des éléments minéraux multiples et des éléments organiques fondamentaux, tels :

  • les protéines
  • les acides aminés
  • les enzymes
  • les vitamines
  • les bio-stimulines

Madame Ilka Gordigiani, Dr ès-sciences, qui a consacré au liquide amniotique une étude très poussée, déclare :

Nous connaissons depuis quelque temps l’action des extraits placentaires : puisque le liquide amnitique provient d’une sécrétion placentaire et que certains de ses principes actifs ont été retrouvés dans le placenta.

On peut en déduire que son action eudermique est du même ordre que celle des extraits placentaires mais qu’elle présente l’avantage de provoquer une exaltation du pouvoir régénérateur donné par sa nature embryonnaire.

Le liquide amniotique est obtenu par ponction de l’amnios pratiquée chez le bovidé vers le quatrième mois de la destation. Son prélèvement est très délicat et exige des précautions exceptionnelles d’aseptie car il fragile et s’altère rapidement au contact de l’air et même de ma lumière.

Son utilisation en esthétique le révèle : hydratant, astringent, émollient, antiallergique. Emulsionnant des substances grasses et des déchets épidermiques il exerce une action bio-stimuline sur la régénération cellulaire.

Les phytocosmétiques

Si les plantes ont été utilisées de tous temps pour les soins de beauté et si, par conséquent la phytocosmétique est pratiquée depuis les âges les plus lointains, c’est seulement depuis les travaux de laboratoires constituant chez les végétaux la présence, non seulement de vitamines et de minéraux mais surtout d’hormones appelées végétales, ou pseudo-hormones, ou phyto-hormones, qu’elle a pris rang de spécialité, sous ce nom.

Le mérite de lui avoir donné un nouvel essor et consolidé ses bases scientifiques par de nouvelles recherches originales et très poussées, revient en grande partie à Paolo Rovest, Dr. ès-sciences, chef de la jeune Ecole Cosmétiques Italienne, et à ses collaborateurs.

Les phytocosmétiques sont les produits de beauté préparés au moyen des jus, des pulpes pu des extraits des fruits, des légumes et des plantes, dans un but d’embellissement.

Extraits des fruits

Extraits des fruits

Grâce à leurs résultats, à leur innocuité et à l’accueil rencontré auprès des Esthéticiennes, ils ont conquis depuis quelques années une place importante dans l’esthétique appliquée.

Les phytocosmétiques ont sur la peau une action générale eudermique et stimulante ; ils accélèrent la mitose cellulaire, favorisent l’irrigation sanguine, améliorent l’aspect du teint et provoquent un rajeunissement en raffermissant les tissus et muscles.

En plus de cette action générale ils offrent l’avantage de posséder une action spécifique sue certains aspects inesthétiques de l’épiderme.

Ce pouvoir leur est très probablement donné dans sa part la plus large par la présence des phyto-hormones dont la composition n’est pas uniforme mais se différencie d’après l’origine, la structure et les effets.

On est parvenu à sélectionner depuis Darwin, qui fit en 1880 les premières observateurs sur les hormones végétales de croissance, différentes sortes de phyto-hormones : les auxines, par exemple, qui régissent l’allongement des cellules végétales — les mithormones, qui déterminent la division cellulaire — les phyto-œstrogènes — les hormones de blessures, etc.

Ces hormones pénètrent facilement et profondément dans les tissus cellulaires sous-cutanés et produisent des effets analogues aux hormones animales, sans en présenter les inconvénients.

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