Lorsqu’on examine la cliente, la déshydratation peut être superficielle ou profonde. Le résultat est connu à l’aide d’un examen de sa peau.
La déshydratation superficielle
— On entend par déshydratation superficielle, la déficience hydrique sont souffre la peau fine peu kératinisée.
La kératine, substance fondamentale de la couche cornée, contient, vous le savez, peu d’eau.
Vous comprendrez alors, très facilement, que la mince couche cornée des peaux fines perd le peu d’eau qu’elle contient lorsque l’atmosphère est sèche et si, de plus, elle ne possède pas un manteau sébacé protecteur.
Aussi rencontrez-vous pendant l’hiver tant de femmes à peau fine qui se plaignent de sentir leur peau tendue, irritée, endolorie par les vents froids si elles ne la protègent pas d’une crème suffisamment grasse.
Le destin physiologique de la kératine est de se déshydrater plus ou moins rapidement, jusqu’à dessication complète, en libérant une fine poussière, le futur.
La déshydratation est rapide toutes fois que se trouvent réunies deux conditions :
- faible épaisseur de la couche cornée ; c’est le cas des peaux fines ou très fines
- diminution plus ou moins importante des sécrétions sébacées ; c’est le cas des peaux sèches ou alipiques
La déshydratation profonde
— La déshydratation profonde est celle qui affecte les parties moyennes et profondes de la peau.
Dans les cas de déshydratation superficielle, la perte d’eau est causée par les atteintes de l’atmosphère ; dans la déshydratation profonde, par des causes organiques.
En fait, La déshydratation profonde de la peau, hors le cas de certaines maladies, est la manifestation locale du drame biologique de l’homme, à savoir : son incapacité à retenir l’eau dans les tissus.
Le problème de la prolongation de la jeunesse demeure donc un problème hydrique.
Aussi, ce type de déshydratation est-il très répandu. Il se révèle par les signes suivants :
- la peau perd de sa fermetés lorsque de gonflement hydrique diminue
- les rides apparaissent lorsque la mobilisation et la diminution des réserves d’eau hypodermiques, qui séparaient la peau proprement dite des muscles peauciers, rend la peau très sensible aux contractions incessantes de ces muscles et imprime à sa surface les plissures appelées jeux de physionomie
- la peau a tendance à s’épaissir