Sommaire
Ces brèves notions anatomiques sont destinées à faire comprendre à l’Esthéticienne le fragilité du système suspenseur des seins constitué exclusivement par la peau et le tissus sous-cutané qui représentent en quelque sorte leur soutien-gorge naturel.
Contrairement donc, à d’autres organes, ceux de l’abdomen par exemple, maintenus par de solides ligaments suspenseurs, le sein, qui en aurait tellement besoin, ne possède aucun élément de soutien vraiment efficace.
Les seins formés de trois essentielles :
- la peau
- le tissu cellulo-adipeux
La peau
La peau de cette région, particulièrement fine, est doublée par un tissu sous-cutané très développé, en continuation avec celui du cou et de la région thoraco-abdominale, qui comporte deux formations : les modules graisseuses et un tissu fibreux appelé fascia superficialis.
Le fascia superficialis se divise au niveau de la glande en deux feuillets :
- l’un antérieur
- l’autre postérieur
Le fascia superficiels enveloppe ainsi la glande mammaire comme dans un sac.
Le fascia du sein étant en relation étroite avec celui du cou, il suffira de contracter les peauciers du cou en faisant la grimace pour provoquer un mouvement d’élévation de la glande mammaire.
Il est donc évident que cette glande n’est pas accrochée au système musculaire pectoral, mais au système cutané et sous-cutané exclusivement.
La contraction du pectoral, en effet, ne donne lieu à aucun mouvement sensible de la glande.
Le tissu cellulo-adipeux
Le tissu adipeux recouvre complètement la glande mammaire, excepté au niveau de l’aréole et du mamelon. C’est le tissu adipeux qui confère au sein sa forme et son galbe.
La glande mammaire proprement dite
Glande cutanée du type en grappe, la glande mammaire est formée d’acinis groupés en lobules et réunis à leur tour en 16 à à 25 lobes principaux.
Des acinis partent les canaux excréteurs qui convergent vers les canaux galactophores ou lactifères.
La glande mammaire se divise en deux parties :
- l’une centrale
- blanchâtre et femme
- l’autre périphérique de consistance molle
Elle plonge tout entière dans une trame de tissu conjonctif appelé stroma composé de cellules conjonctives, de fibres élastiques et de fibres conjonctives.
Sa surface est parcourue de crêtes fibreuses, délimitant des sillons où se dépose le tissu adipeux particulièrement abondant à la partie supérieure et inférieure du sein.
Aplatie d’avant en arrière, la glande mammaire est appliquée au grand pectoral. Irriguée par un système artério-veineux et lymphatique particulièrement développé, elle possède aussi un système nerveux très riche.
Fonctions physiologiques de la glande mammaire
La principale fonction physiologique de la glande mammaire, sa fonction apparente, est la sécrétion lactée qui représente sa sécrétion externe.
Mais elle est aussi un organe d’excrétion qui élimine différentes substances : de la caséïne, de l’acide lactique, des composés minéraux et organiques. Certains médicaments et certains toxiques s’éliminent également par la glande mammaire.
La glande mammaire est aussi une glande à sécrétion interne : les travaux de Fenié et d’Ausset prouveraient son action sur le cycle endocrinien.