Sommaire
Deux sont les principaux facteurs qui président à l’affaissement du visage :
- l’amaigrissement
- un ensemble de modifications chimiques et biologiques des tissus et des fibres musculaires groupées à tort sous le nom de atonie ou atrophie musculaire.
Rappelons que
L’atonie est la diminution de la tonicité normale, d’un organe contractile.
L’atrophie est le défaut de nutrition des organes et des tissus caractérisés par une diminution notable de leur volume et de leur poids.
L’amaigrissement
L’amaigrissement amenuise l’épaisseur du pannicule adipeux et fait perdre ainsi son galbe au visage.
Les espaces lacunaires qui prennent la place du tissu adipeux dans l’hypoderme, diminuent la fermeté et la tonicité eu système cutané et musculaire.
Si l’amaigrissement est très prononcé il provoquera aussi la flaccidité des tissus donnant lieu à la formation de plis.
L’âge n’est pas seul en cause ; les maladies, certains états psychiques parmi lesquels les soucis, le surmenage et les chagrins, peuvent aussi en être responsables par les troubles qu’ils occasionnent dans le métabolisme général.
Les modifications chimiques et biologiques des tissus et des fibres musculaires
Les visage peut s’affaisser et donner une impression de vieillissement sans diminution du tissu adipeux qui parfois même augmente. Le visage devient alors empâté et l’impression de tombée s’accentue davantage.
En présence de tels cas, on a coutume de croire et d’enseigner — à tout — que cet état de choses est uniquement dû à l’atonie du muscle ou à son atrophie.
On en conclut qu’il suffira d’insister un traitement électrique apte à faire travailler les muscles pour que tout rentre dans l’ordre et que le visage remonte.
Il n’en est rien ; il serait trop simple de résoudre le problème de l’affaissement et du vieillissement du visage par la gymnastique passive des muscles.
Les applications de certain courants électriques représentent actuellement un excellent traitement mais, comme nous allons le voir, ils ne peuvent pas être le seul traitement.
On dit que les muscles aussi peuvent maigrir, et perdre la fermeté physiologique qu’ils devraient conserver normalement, même s’ils ne sont pas en état de contractions ; que l’amoindrissement de l’élasticité et de la contractibilité, leurs deux qualités fondamentales, accompagnent l’amoindrissement de la tonicité musculaire.
On a donné comme exemple extrême de l’atonie, le vieillard dont les bras en abduction montrent des muscles pendants et flasques.
Tout cela est exact pour les muscles du corps. En est-il de même pour ceux du visage ? Les avis sont partagés.
Sur le visage
Robert Carlier, masseur-kinésithérapeute, fait observer à ses lèvres que l’affaissement se produit sur le bas du visage, des pommettes aux maxillaires.
Or, s’il est un ensemble de muscles qui fonctionnent régulièrement, pendant plusieurs heures par jour, ce sont bien ceux de la face ; les masticateurs, qui interviennent dans tous les mouvements de mastication, trituration, etc. ; les peauciers qui fonctionnent à peu près sans arrêt et ne sont au repos qu’au moment du sommeil ou de la relaxation.
De même que le coureur cycliste qui parcourt journellement plusieurs kilomètres pour s’entrainer ne pourra pas être atteint d’atrophie musculaire, de même il sera difficile d’envisager l’atrophie des peauciers et des masticateurs soumis à un travail à peu près continu.
Robert Carlier est critiquée par le nombreux praticiens qui formulent l’objection suivante : Chez les sujets dont
et tombant, les muscles qui travaillent ne permanence sont souvent contractés.
On constate, d’autre part, une atrophie de ces muscles qui travaillent très peu, et une diminution de l’excitabilité nerveuse centrale et périphérique.
Mais tout les auteurs sont unanimes pour reconnaître que des modifications biologiques importantes se produisent lentement au sein des tissus.