Sommaire
C’est la distinction classique entre peaux grasses et peaux sèches.
Signes distinctifs de la peau grasse
A l’œil nu : Luisante dans l’axe facial. Pores dilatés. Présence fréquente de comédons
A la loupe : Impression d’un tissu huileux. Texture grossière.
Au palper : Impression d’épaississement ; la déshydratation profonde accompagne souvent l’excès des sécrétions sébacées.
Signes distinctifs de la peau sèche
A l’œil nu : Tendance aux cassures linéaires que l’on prend, parfois, pour des rides. L’aspect peut être fripé.
A la loupe : Impression, dans les cas où la diminution sébacée est très importante, d’une terre argileuse, desséchée et éclatée au soleil
A palper : Elle est rêche
Quelques explications
C’est en examinant les troubles de la sécrétion sébacée que l’Esthéticienne fera la distinction classique entre la peau grasse et la peau sèche.
Avant de procéder à cette distinction, ayez présent à l’esprit que la plupart des peaux présentent un axe facial légèrement plus gras que les autres régions du visage.
Cet aspect n’a rien d’anormal. Il est dû au fait que les glandes sébacées sont plus nombreuses au niveau de cet axe qu’ailleurs.
La peau grasse
La peau ne doit être considérable anormalement grasse qu’à partir du moment ou l’axe facial devient suintant et luisant. Elle est épaisse et ses pores sont dilatés.
Il est rare que l’excès des sécrétions sébacées se limite au visage : on le trouve aussi sur d’autres secteurs cutanés (région sternale et intra-scapulaire, en particulier).
La peau sèche ou alipique
Les sécrétions sébacées peuvent être insuffisantes ou presque inexistantes.
L’axe facial, dans ce cas, ne présente aucun revêtement gras et peut donner au toucher une nette impression de sécheresse.
Elle peut être encore plus accentuée sur les autres régions du visage jusqu’à laisser paraître une desquamation très fine et blanchâtre, le futur.
Si cet état n’est pas corrigé par l’application d’une crème grasse correctrice, l’épiderme sera sensible et la cliente accusera une sensation de tiraillement due à la perte de la souplesse de la peau par manque d’un agent lubrifiant.
Alors que la peau grasse a tendance à devenir jaunâtre, puisque cet état est probablement en rapport avec un dysfonctionnement hépatique, la peau sèche ou alipique a tendance à devenir terne.
Vérifiez s’il n’y a pas :
Des imperfections surajoutées
En plus des imperfections particulières caractérisant chaque type de peau que nous venons de décrire, vous devrez vérifier s’il n’y a pas d’imperfections surajoutées :
- comédons
- pores dilatés
- polis superflus
Certaines de ces petites imperfections peuvent être saisonnières et demeurer inapparentes pendant un certain laps de temps.
Citons : les taches de rousseur, nettement visibles à la lumière de Wood — certains troubles de la pigmentation provoqués par un brunissage insuffisant ou par l’application d’un parfum — les poussées d’acné légères, les dartres, pendant la période hivernale.
Deux derniers conseils
En guise de conclusion à ce chapitre sur l’examen de la peau, on vous donnerai deux conseils.
- ne négligez pas cet examen. Il n’est pas aussi long et compliqué que vous pourriez le croire si vous le pratiquez méthodiquement et régulièrement
C’est en rassemblant tous les éléments d’information que vous fournit l’examen esthétique de l’épiderme que vous parviendrez à le rattacher valablement à l’un des types de la classification adoptée.
Juger une peau sur un ou deux aspects, c’est s’engager sur le chemin des erreurs parce que tous les aspects ont un sens et une valeur dont il faut tenir compte si l’on veut obtenir des résultats valables.
- pour tirer le meilleur profit du mode d’examen qu’on vous a décrit d’après les travaux de Jacques Poirsosn, procédez à l’examen et au dépistage des différentes imperfections suivant un ordre qui soit toujours le même. Peu importe que cet ordre ne soit pas exactement celui que je suggère dans ce manuel
En recherchant les défauts esthétiques d’un épiderme selon une manière de procéder établie à l’avance, régulièrement suivie et non au petit bonheur, selon votre humeur, le temps dont vous disposez ou les circonstances, vous parviendrez à relier entre eux des faits en apparence disparates mais qui, en réalité, dépendent d’un facteur commun.